Chauconin-Neufmontiers Écouter est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Chauconin-Neufmontiers | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Meaux |
Maire Mandat |
Michel Bachmann 2020-2026 |
Code postal | 77124 |
Code commune | 77335 |
Démographie | |
Gentilé | Coconaciens-Neufmontois |
Population municipale |
3 554 hab. (2019 ![]() |
Densité | 204 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 27″ nord, 2° 50′ 19″ est |
Altitude | Min. 58 m Max. 162 m |
Superficie | 17,39 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Chauconin-Neufmontiers (ville isolée) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Claye-Souilly |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | chauconin-neufmontiers.fr |
modifier ![]() |
Chauconin-Neufmontiers est situé à environ 7,8 km par la route[1],[Note 1] au nord-ouest du centre de Meaux[Carte 1].
Iverny Le Plessis-l'Évêque |
Monthyon | Penchard |
Villeroy | ![]() |
Crégy-lès-Meaux |
Trilbardou | Vignely, Villenoy | Meaux |
L'altitude de la commune varie de 58 mètres à 162 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 100 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,82 km[8].
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[9].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,9 °C |
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[11]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Creil, qui se trouve à 41 km à vol d'oiseau[12], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 10,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[15].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].
Chauconin-Neufmontiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chauconin-Neufmontiers, une unité urbaine monocommunale[22] de 3 554 habitants en 2019, constituant une ville isolée[23],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25],[26].
La commune compte 115 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[27] dont Butte de Montassis (espace naturel boisé) (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,6% ), zones urbanisées (5,3% ), zones agricoles hétérogènes (2,8% ), forêts (2,8% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %)[28].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[29],[30],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[31]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 854 dont 88 % de maisons et 11,8 % d'appartements.
Parmi ces logements, 94,7 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants[Note 6].
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 84,8 % contre 13,8 % de locataires[32] dont, 7,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et, 1,5 % logés gratuitement.
La ligne 777 du réseau de bus CIF dessert la commune.
Le sentier de grande randonnée GR 1 fait une incursion sur le territoire de la commune, à la limite de Penchard.
Chauconin est mentionné sous les formes « Coconniacus locus in pago Melciano » vers 700[33] ; « Conconiacum in pago Melciano » vers 750[34] ; Coconiagum vers 775[35] ; Chauconi en 1151[36] ; Chacunni en 1189[37] ; Chuconnix en 1215[38] ; Chauconniacam en 1225[39] ; Chautconnin vers 1222[40] ; Chauconinum en 1225[41] ; Chaconiacum en 1232[42] ; Chautconnien en 1275[43] ; Chauconny en 1276[44] ; Chauconiacum au XIIIe siècle[45] ; Chauconnin en 1389[46] ; Apud Chauconninum en 1394[47] ; Chaucongnin en 1487[48] ; Chaucognyn en 1570[49] ; Chauconain en 1643[50],[51].
Chauconin écrit Coconniacus en 700 pourrait provenir du latin coquus le « cuisinier » ; Chautconnin, vers 1222, sous l'influence du mot très courant : connin qui désignait le lapin[52].
Neufmontiers est mentionné sous les formes Novum monasterium en 1210[53] ; Neufmoustier en Brie en 1345[54] ; Nuefmoustier en 1353[55] ; Nuef Moustier en Brie en 1383[56] ; Le Neuf Moustier en 1466[57] ; Neuf Moustier en Brye en 1567[58] ; Neufmoitier en 1626[59] ; Neufmoustier en 1644[60] ; Neufmoutiers-en-Brie (Décret du 18 novembre 1919)[61].
Neufmontiers : du latin novum monasterium « nouveau monastère ».
Chauconin-Neufmontiers est né en 1829 du rapprochement des villages de Chauconin et de Neufmontiers. La fusion des communes de Chauconin et de Neufmontiers-lès-Meaux a eu lieu en 1972.
Les premières traces d'habitat sur le territoire de la commune remontent à la période gallo-romaine (du Ier au IVe siècle). Lors de la construction de la prison, les fouilles archéologiques effectuées fin 2001 ont mis au jour les restes d'un petit établissement rural datant de cette époque (une cave, des fosses), et plusieurs céramiques, certaines fort belles, ont été retirées[62].
La première mention du nom du village de Chauconin apparaît dans les textes du VIIIe siècle sous la forme « Coconiacum ». L'étymologie est incertaine et le nom pourrait provenir du latin coquus (cuisinier). Quant au village de Neufmontiers, l'origine provient du mot Monasterium, ou « moustier », c'est-à-dire « monastère ». Il s'agit d'un « nouveau monastère », créé au XIIIe siècle par les abbés de Saint Faron à Meaux, dont il ne reste plus de traces, qui devint Neufmontiers[62].
Sur le territoire de la commune actuelle (à 500 mètres au sud de la route nationale 3 et jouxtant le village de Trilbardou), se trouvait au Moyen Âge le village de Saint-Saturnin, actuellement disparu, et comme englouti sous les terres cultivées. Le village une fois disparu, ses habitants se sont regroupés dans le village actuel de Chauconin. En 1135, les chanoines de la cathédrale de Meaux fondent l'abbaye de Châge dans la ville de Meaux et donnent à ce monastère la charge de l'église de Saint-Saturnin, accompagnée de ses revenus sauf en ce qui concerne la dîme que la chapitre conserve. Il est ainsi révélé qu'en 1353 le prieur du village paye 20 sols de dîme. Saint-Saturnin était donc une localité assez considérable, mais qui a été ruinée au cours de la guerre de Cent Ans[62].
Une première cause de la décadence du village de Saint-Saturnin tient à la Jacquerie de 1358, épisode célèbre du l'histoire du pays de Meaux. Cette année-là des bandes de paysans révoltés se formèrent dans la région de Beauvais et ravagèrent le pays jusqu'à Sens ; plusieurs milliers finirent par se faire massacrer dans l’actuel département de l'Oise par Charles de Navarre (dît Charles le Mauvais). Une partie des Jacques se retrouva à Meaux, pilla les environs, puis fit alliance avec les bourgeois de la ville (lesquels étaient soutenus par Étienne Marcel qui, à Paris, était à l'origine d'une révolte semblable contre le pouvoir royal). Mais ils furent finalement vaincus par les nobles, réfugiés dans le quartier fortifié du Marché (parmi ceux-ci se trouvaient la femme et la sœur du futur roi Charles V)[62].
Le samedi , en début d'après-midi, une troupe de soldats arrive à marche forcée à Villeroy, depuis Vémars situé une trentaine de kilomètres au nord-ouest, d'où elle est partie le matin-même. Il s'agit de la 19e compagnie du 276e régiment de réserve d'infanterie. Elle est commandée par le capitaine Guérin, un ancien des « bat d'af » âgé de 32 ans et par le lieutenant Charles Péguy, 41 ans, écrivain célèbre bien qu'impécunieux, père de 3 enfants, son épouse étant enceinte d'un quatrième. De 14 à 17 heures les soldats se reposent près du « puits Puisieux » à Villeroy (puits qui existe encore). À 17 heures, lors d'un premier bond, les soldats franchissent la route qui sert de limite avec la commune de Chauconin-Neufmontiers et se protègent derrière le talus. À 17 heures 30 a lieu un deuxième bond en avant[62].
Le souvenir de Péguy éclipse les actions des autres participants, mais il faut signaler l'action de la brigade marocaine qui, partant d'une position située sur la droite de la compagnie de Péguy, prit d'assaut la colline du Bois du Télégraphe, avant d'être obligée de se replier faute d'appui. Il s'agissait du premier jour de la bataille de Marne, appelée ici bataille de l'Ourcq ; le front allait jusqu'à Bar-le-Duc. Du côté français, les troupes engagées ici étaient composées du 5e corps d'armée du général Lamaze, comprenant les 55e et 56e divisions de réserve et la brigade marocaine. Du côté allemand, la 1re armée du général von Klück opérait un mouvement pour prendre Paris par le sud ; le 4e corps de réserve sur le front de l'Ourcq (et donc à Chauconin-Neufmontiers) constituait le flanc droit. Le 6 septembre, les troupes allemandes quittent la ligne reliant les villages de Monthyon et Penchard ; le 10 septembre, les Allemands ont reflué au-delà de Reims (grâce notamment aux appuis transportés par les « Taxis de la Marne »), c'est la victoire pour les troupes alliées, françaises et anglaises, victoire de la 1re bataille de la Marne[62].
Le , un missile balistique V2 s'écrase sur Neufmontiers-lès-Meaux[63].
En 1972, la fusion des villages de Chauconin et de Neufmontiers-lès-Meaux forment le village de Chauconin-Neufmontiers.
Situé en périphérie de Meaux, le village ne cesse de s'agrandir et dépasse, à cette époque, les 2 000 habitants. Cependant sa grande superficie (1 700 hectares) lui permet, pour l'instant, de conserver sa ruralité. La mise en service d'un centre pénitentiaire sur la périphérie de son territoire (inauguré en janvier 2005) et le passage de la voie ferrée du TGV Est (à partir de 2007), n'ont pas altéré son image, ni son espace, occupé dans sa majeure partie par des terres agricoles[62].
En 2008, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[64], récompense renouvelée en 2010[65].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1959 | mars 1971 | Maurice Aubry | Cultivateur | |
mars 1971 | mars 1983 | Pierre Bourgeois | Expert-comptable et commissaire aux comptes | |
mars 1983 | mars 1989 | Monique Glemot | Gérante de société | |
mars 1989 | juin 1995 | Jean-Marie Heusèle | Cultivateur | |
juin 1995 | septembre 2004[66] (démission) |
Guy Kalayan | app. PS | Kinésithérapeute |
17 octobre 2004 | En cours | Michel Bachmann | DVG-FG[67] | Professeur du secondaire retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [68],[69].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Chauconin-Neufmontiers est assurée par le CA du Pays de Meaux (CAPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [70],[71],[72].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[73]. Le CA du Pays de Meaux (CAPM)La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[70],[74].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [70],[75],[76].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[77].
Ses habitants sont appelés les Coconaciens-Neufmontois[78].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[80].
En 2019, la commune comptait 3 554 habitants[Note 8], en augmentation de 22,09 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
585 | 566 | 607 | 566 | 591 | 502 | 512 | 527 | 508 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
509 | 523 | 532 | 573 | 520 | 505 | 509 | 546 | 506 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
477 | 460 | 453 | 405 | 423 | 435 | 413 | 411 | 390 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
368 | 337 | 658 | 824 | 1 489 | 1 494 | 1 719 | 2 487 | 2 707 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 990 | 3 554 | - | - | - | - | - | - | - |
De nombreuses activités culturelles sont disponibles à Chauconin-Neufmontiers, notamment la poterie, le dessin, le solfège et la musique, la sculpture, le théâtre sans oublier bien sûr la bibliothèque. La salle des jeunes organise par ailleurs de nombreuses activités au fil de l'année.
De nombreuses activités sportives peuvent être pratiquées comme notamment le judo, le tennis de table, le tennis, le football et la randonnée.
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 881 (dont 63 % imposés), représentant 2 589 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 950 euros[83], le 1er décile[Note 9] étant de 14 070 euros avec un rapport interdécile de 2,7[Note 10].
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 901, occupant 1 178 actifs résidants (dont 9,4 % dans la commune de résidence et 90,6 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 47,3 % contre un taux de chômage de 4,8 %. Les 47,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 6,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 2,4 % de retraités ou préretraités et 39,3 % pour les autres inactifs[84].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 142 dont 6 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 13 dans la construction, 61 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans l’Information et communication, 5 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 29 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 11 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 13 étaient relatifs aux autres activités de services[85].
En 2020, 35 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 34 individuelles.
La commune héberge l'installation de méthanisation Biogaz Meaux, qui produit 150 Nm3/h de biométhane depuis 2013 à partir de cultures intermédiaires à vocation énergétique[86].
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[87].
Chauconin-Neufmontiers est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[88].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[89]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 147 ha en 1988 à 200 ha en 2010[88]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chauconin-Neufmontiers, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[88],[Note 12] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 7 | 6 | 5 |
Travail (UTA) | 25 | 15 | 11 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 031 | 1 122 | 1 002 |
Cultures[90] | |||
Terres labourables (ha) | 1 031 | 1 109 | 996 |
Céréales (ha) | 654 | 690 | 517 |
dont blé tendre (ha) | 494 | 541 | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 125 | 80 | |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage[88] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 13]) | 1 | 0 | 0 |
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