Kamouraska est une municipalité québécoise, au Canada, d'environ 700 habitants située dans l'Est du Québec dans la municipalité régionale de comté de Kamouraska au Bas-Saint-Laurent sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent. L'endroit est reconnu comme étant l'un des principaux lieux de villégiature au Canada dès le début du XIXe siècle pour la splendeur de ses paysages et la bonne réputation des eaux salées de l'estuaire du fleuve Saint-Laurent[2]. En effet, l'arpenteur Joseph Bouchette déclare que la région est « célèbre dans la province pour son climat sain » en 1813 et le journaliste Arthur Buies déclare que d'« aller à l'eau salée veut dire aller à Kamouraska »[2]. En 2009, la beauté de son site ainsi que la qualité de son patrimoine bâti lui ont permis de devenir un des premiers villages à faire partie de l'Association des plus beaux villages du Québec.
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Kamouraska | |||||
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![]() Dieu, France et Marguerite |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Province | ![]() |
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Région | Bas-Saint-Laurent | ||||
Subdivision régionale | Kamouraska | ||||
Statut municipal | Municipalité | ||||
Mairesse Mandat |
Anik Cominboeuf 2021-2025 |
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Code postal | G0L 1M0 | ||||
Constitution | |||||
Démographie | |||||
Gentilé | Kamouraskois, oise | ||||
Population | 607 hab.[1] () | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 34′ 00″ nord, 69° 52′ 00″ ouest | ||||
Superficie | 4 385 ha = 43,85 km2 | ||||
Divers | |||||
Code géographique | 2414050 | ||||
Devise | Dieu, France et Marguerite | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Canada
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Bas-Saint-Laurent
Géolocalisation sur la carte : Bas-Saint-Laurent
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Liens | |||||
Site web | Site officiel![]() |
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Kamouraska a d'abord été connue sous le nom de Saint-Louis-de-Kamouraska. Le choix de « Saint-Louis » est en l'honneur de Louis-Joseph Morel de La Durantaye, le fils d'Olivier Morel de La Durantaye qui est le premier seigneur de Kamouraska. Le toponyme de « Kamouraska » remonte jusqu'à la seigneurie homonyme au XVIIe siècle. La forme plurielle était alors utilisée pour la « seigneurie des Kamouraska » ; ce fait est peut-être attribuable à la présence de sept îles de Kamouraska dans le fleuve Saint-Laurent. Plusieurs graphies ont été observées dont « Camouraska », « Cap Mouraska », "Cap Morasca" et « Kamourascheka ». Ce toponyme est emprunté à la rivière Kamouraska. Il provient de l'algonquien akamaraska qui signifie « il y a du jonc au bord de l'eau » de akân qui signifie « au bord de l'eau » et de ayashaw pour « jonc ». Une autre théorie est que le toponyme serait plutôt d'origine micmaque de kamoo pour « étendue » et de askaw pour « foin » ou « jonc »[2].
Les gentilés sont nommés Kamouraskois et Kamouraskoises[3].
Kamouraska est située sur le versant sud du fleuve Saint-Laurent à 170 km au nord-est de Québec et à 530 km au sud-ouest de Gaspé. Les villes importantes près de Kamouraska sont La Pocatière à 30 km au sud-ouest et Rivière-du-Loup à 40 km au nord-est. Kamouraska est situé sur la route 132 entre Saint-Denis-de-la-Bouteillerie au sud-ouest et Saint-Germain-de-Kamouraska au nord-est. Le territoire de Kamouraska couvre une superficie de 40,81 km2[3].
La municipalité de Kamouraska fait partie de la municipalité régionale de comté homonyme dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent[3].
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La Malbaie, Fleuve Saint-Laurent | Saint-Germain-de-Kamouraska | ![]() | |
N | ||||
O Kamouraska E | ||||
S | ||||
Saint-Denis-De La Bouteillerie | Saint-Philippe-de-Néri | Saint-Pascal |
La seigneurie de Kamouraska est concédée à Olivier Morel, sieur de La Durantaye, en 1674[2]. Kamouraska est l'endroit habité le plus avancé sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent jusqu'en 1791. La mission catholique de Saint-Louis-de-Kamouraska est fondée en 1667. Elle devient une paroisse en 1714, mais ses limites sont fixées en 1722. Le bureau de poste de Kamouraska est établi en 1816. La municipalité de paroisse de Saint-Louis-de-Kamouraska est créée en 1845. La municipalité de village de Kamouraska est créée en 1858. En 1987, les deux municipalités fusionnent pour créer la municipalité de Kamouraska actuelle[2].
Une partie des riches terres agricoles de Kamouraska en bordure du fleuve St-Laurent ont été gagnées au XVIIIe siècle sur le fleuve au moyen de la construction d'aboiteaux[4]. C'est un des rares endroits du Québec où l'on peut encore voir ce type de digue et ce principe de fonctionnement, toujours fonctionnels et entretenus actuellement.
1996 | 2001 | 2006 | 2011 | 2016 |
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707 | 700 | 705 | 589 | 616 |
Selon Statistique Canada, la population de Kamouraska était de 705 habitants en 2006[5]. La municipalité a connu un taux de croissance démographique de 0,7 % au cours des cinq dernières années par rapport à sa population de 700 habitants en 2001. L'âge médian de la population de Kamouraska est de 48 ans[5].
Le nombre total de logements privés dans le village est de 404. Cependant, seulement 301 de ces logements sont occupés par des résidents permanents. La majorité des logements de Kamouraska sont des maisons individuelles[5].
Statistiques Canada ne recense aucun immigrant à Kamouraska. Toute la population de Kamouraska a le français comme langue maternelle ; 1,4 % a aussi l'anglais. 13 % de la population maitrise les deux langues officielles du Canada. Statistiques Canada ne recense aucun autochtone à Kamouraska[5].
Le taux de chômage dans la municipalité était de 8,8 % en 2006. Le revenu médian des Kamouraskois est de 21 449 $.
26,3 % de la population de 15 ans et plus de Kamouraska n'a aucun diplôme d'éducation. 39,8 % de cette population n'a que le diplôme d'études secondaires ou professionnelles. 10,2 % de cette population possède un diplôme de niveau universitaire. Tous les diplômés postsecondaires de Kamouraska ont effectué leurs études à l'intérieur du Canada. Le principal domaine d'études des Kamouraskois est « l'agriculture, les ressources naturelles et la conservation »[5].
La population de 701 habitants vit surtout d'agriculture et de tourisme. Jadis, elle vécut aussi de la pêche à l'anguille, mais, depuis la construction de barrages hydroélectriques sur le fleuve Saint-Laurent dont la Centrale de Beauharnois, la population d'anguilles et l'économie s'y rattachant ont grandement chuté.
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Le village est le lieu de naissance du prêtre et prédicateur Charles Chiniquy.
Le conseil municipal est composé d'un maire et de six conseillers qui sont élus en bloc à tous les quatre ans sans division territoriale[3].
Mandat | Fonction | Nom[3] |
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2017-2021 | Maire | Gilles A. Michaud |
Conseillers | ||
#1 | Robert Lavoie | |
#2 | Patrick Pelletier | |
#3 | Viviane Métivier | |
#4 | Michel Dion | |
#5 | Hervé Voyer | |
#6 | Denis Robillard |
Kamouraska Maires depuis 2002 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
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2002 | Jean-Guy Charest | Voir | |
2005 | Claude Langlais | Voir | |
2009 | Voir | ||
2013 | Richard Préfontaine | Voir | |
2017 | Gilles A. Michaud | Voir | |
2021 | Anik Cominboeuf | Voir | |
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
De plus, Mychelle Lévesque est la directrice-générale et la secrétaire-trésorière de la municipalité[3].